BLANCHE NEIGE (2025)

Je dois dire que je suis partagée. J’avais lu pas mal de critiques négatives, et si je comprends certaines réserves, je pense qu’il faut aussi nuancer.

Dès les premières minutes, on est plongé dans un univers visuellement soigné. Et il faut le dire, le choix de représenter les nains en image de synthèse ne m’a absolument pas dérangé. On est chez Disney, et cette approche fonctionne plutôt bien dans le contexte de ce conte iconique. C’est une relecture, après tout.

Là où le bât blesse un peu plus, c’est du côté de la bande-son en version française. Certaines musiques m’ont semblé anachroniques et surtout, beaucoup trop envahissantes. Elles venaient parfois casser l’ambiance des scènes, ce qui est vraiment dommage.

L’intrigue, quant à elle, prend quelques chemins de traverse par rapport au récit original, mais globalement, on reste dans les clous. Ces libertés ne m’ont pas choqué, car elles ne dénaturent pas l’essence de l’histoire que l’on connaît tous.

Cependant, il y a un point noir majeur pour moi : le personnage du prince. Je dois avouer que l’acteur choisi ne m’a pas convaincu une seule seconde. Son jeu m’a paru plat et sans saveur, ce qui est d’autant plus regrettable que c’est un personnage important, même s’il est en retrait par rapport à Blanche-Neige.

Malgré ces quelques points négatifs, notamment ce prince qui m’a crispé, je pense que Blanche-Neige 2025 ne mérite pas le flot de critiques virulentes qu’il a reçu. C’est un film imparfait, certes, mais qui propose une vision différente sans trahir complètement l’esprit du conte. On passe un moment divertissant, même si on est loin du chef-d’œuvre annoncé (ou espéré).