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Kraven The Hunter

Kraven The Hunter (2024)

SYNOPSIS

Kraven, un homme dont la relation complexe avec son père, l’impitoyable Nikolai Kravinoff, l’entraine vers une vengeance aux conséquences brutales, l’appelant à devenir non seulement le plus grand chasseur du monde, mais aussi l’un des plus redoutés.

THEME

MA CRITIQUE

Kraven The Hunter : Un chasseur en manque de proie ?

J.C. Chandor, réalisateur de « Margin Call » et « Triple frontière », s’attaque cette fois-ci à l’univers Marvel avec « Kraven the Hunter ». Le film nous plonge dans les origines du célèbre ennemi de Spider-Man, incarné par un Aaron Taylor-Johnson plus animal que jamais. Si le long-métrage séduit par sa violence brute et sa représentation sans concession du personnage, il peine à convaincre sur le plan narratif.

Un Kraven bestial

Dès les premières minutes, le ton est donné. Chandor nous livre un film brutal, violent, à l’image de son personnage principal. Les scènes de combat sont chorégraphiées avec une précision chirurgicale, mettant en avant les capacités physiques hors normes de Kraven. Aaron Taylor-Johnson, impressionnant physiquement, incarne avec conviction ce chasseur torturé, en quête de vengeance et de reconnaissance.

Une histoire qui manque de mordant

Malgré une mise en scène soignée et un acteur principal convaincant, « Kraven the Hunter » souffre d’un scénario prévisible et manquant d’envergure. L’histoire des origines du personnage, bien que respectueuse des comics, n’apporte rien de nouveau au genre. On regrette également l’absence d’un véritable antagoniste charismatique qui aurait pu donner plus de relief à l’ensemble.

Un avenir incertain ?

« Kraven the Hunter » laisse le spectateur sur sa faim, notamment en ce qui concerne l’intégration du personnage dans le MCU. Le film sème quelques indices, mais l’absence de lien concret avec l’univers cinématographique Marvel laisse un goût d’inachevé.

En conclusion, « Kraven the Hunter » est un film d’action violent et visuellement impressionnant, porté par la performance d’Aaron Taylor-Johnson. Cependant, le manque d’originalité du scénario et l’absence de connexion claire avec le MCU empêchent le film de pleinement convaincre.

L’homme qui tue une légende devient une légende.

MA NOTE

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